Quelques conseils avant le gonflage
- Pesez le véhicule en charge, essieu par essieu, pour déterminer la bonne pression de gonflage.
- Mesurez les pressions à froid (lorsque le véhicule n’a pas roulé depuis plusieurs heures) : les pressions doivent être vérifiées à intervalles réguliers et à chaque entretien en atelier.
- Précaution importante :
la pression augmente en cours de roulage ; il ne faut jamais diminuer la pression d’un pneumatique à chaud. - Les contrôleurs de pression : ils doivent être précis, manipulés avec précaution et étalonnés régulièrement, comme tous les appareils de mesure.
ATTENTION :
POUR UNE CHARGE ET UN TRAVAIL DONNÉS, DANS DES CONDITIONS BIEN DÉFINIES, IL EXISTE UNE SEULE PRESSION ADÉQUATE.
Un roulage à basse pression peut endommager votre pneumatique. Si la perte de pression est supérieure à 2 bars par rapport à la pression nominale : démontez l’enveloppe.
Le gonflage
Jantes plates et seat coincées
Pneus montés avec jantes à cercle :
- Avant tout, assurez-vous que tous les éléments sont bien en place.
- Dans le cas de jantes plates (avec cercle), comme de jantes seat coincées (sans cercle), ne restez jamais face au pneu monté, mais placez-vous sur le côté.
- Utilisez un tuyau de 3 mètres (entre le pistolet de gonflage et le pneumatique). C’est indispensable afin d’être suffisamment éloigné en cas d’éclatement.
- Effectuez le gonflage dans une zone aménagée et veillez à ce qu’il n’y ait personne face au pneu monté.
Une cage de sécurité et un casque sont nécessaires pour protéger les oreilles. - Gonflage à l’azote.
Toutes ces précautions sont indispensables, surtout pour la mise en pression d’un pneu ayant déjà roulé. Si la carcasse de votre pneu est endommagée, quelle qu’en soit la cause, il y a un risque de rupture de celle-ci au gonflage.
AVEC CAGE DE GONFLAGE EXCLUSIVEMENT
- Placez le pneumatique verticalement dans la cage de gonflage
- Référez-vous au mode opératoire de la cage